APPEL A PROJETS 2019
FONDS MALGACHE DE FORMATION PROFESSIONNELLE (FMFP)
TAHIRY FAMATSIAM-BOLA MALAGASY HO FAMPIOFANANA NY MPIASA
Date de lancement : 14 décembre 2019
Date limite de présentation des projets : 24 janvier 2020
Publication des résultats de l’appel : mars 2020
Orientations prioritaires pour les projets sectoriels et de type équité
Le FMFP, avec l’appui de l’AFD, lance un 2ème appel à projets pour l’année 2019 sur les projets interentreprises sectoriel et de type équité. Cet appel concernera les 6 secteurs couverts par le FMFP détaillés plus bas ainsi que le secteur équité qui cible des acteurs économiques informels. Des mesures incitatives, matérialisées par un effet levier, ont été particulièrement formulées à l’endroit des PME pour le renforcement de leurs salariés.
Une enveloppe de 2 050 000 000 MGA de fonds additionnels (FA) aux cotisations et de financement total des projets équité, sera répartie sur les projets sélectionnés à l’issue de l’appel suivant les montants alloués à chaque secteur et les conditionnalités y afférentes citées plus bas.
Les objectifs de l’appel sont de :
- Répondre aux objectifs inscrits dans les orientations stratégiques sectorielles
- Développer la culture de la formation professionnelle auprès des entreprises
- Pour les projets de type équité, développer les compétences et l’employabilité des jeunes, des micro-entrepreneurs du secteur informel et des populations vulnérables en vue de leur permettre d’accéder à des emplois décents.
Conditions générales pour le projet de type interentreprises sectoriel
- Le projet sera financé par les cotisations des entreprises associées et abondé par des fonds additionnels de l’Agence française de Développement
- Une entreprise peut bénéficier une seule fois de fonds additionnels pour le financement de son projet
- Un effet de levier est appliqué selon les règles ci-dessous :
- Une structure < 10 salariés (effet levier = 100 fois la contribution de l’entreprise)
- Une structure 10-50 salariés (effet levier = 20 fois la contribution de l’entreprise)
- Une structure 51-100 salariés (effet levier = 10 fois la contribution de l’entreprise)
- Une structure de plus de 100 salariés (effet levier = 7 fois la contribution de l’entreprise)
- S’il y a une association de structures de différentes tailles, on considèrera la taille de la plus grande entreprise pour l’effet levier
- Le calcul du montant à attribuer se fera sur la base de :
- De l’effet levier (taille de l’entreprise)
- Du nombre de partenaires associés
- De la cotisation FMFP consentie par les entreprises
- Des critères de qualité et de correspondance avec les orientations stratégiques du secteur. Il faut obtenir au moins 80% des points technique, stratégique et social pour prétendre au montant maximum de l’effet levier
- Il est consenti un montant maximum de 25 000 000 MGA de fonds additionnels par projet
- Un projet interentreprises sectoriel comprendra au minimum 03 entreprises cotisantes au FMFP issues d’un même secteur, et engageant une partie ou l’ensemble de leur droit de tirage
- Les partenaires s’associent pour présenter un projet reflétant leurs besoins communs en formation
- Le projet cible des activités de Formation Professionnelle Continue ou de type Pré-Emploi
- Un groupement professionnel peut soumettre plusieurs fois dans la mesure où les formations ne bénéficient pas aux mêmes entreprises
Les entreprises associées dans le même secteur peuvent présenter un projet utilisant uniquement leurs droits de tirage sur la base de leurs besoins.
I – SECTEUR TOURISME/HOTELLERIE ET RESTAURATION (THR)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA
Les orientations prioritaires du secteur THR :
Des besoins à combler en priorité pour les métiers avec des personnels en déficit de qualification,
- La montée en gamme des services des établissements de l’Hôtellerie et la Restauration,
- (Re)Qualification du personnel d’exécution des établissements hôteliers et de restauration (métiers de base dont commis de cuisine, commis de salle, serveur barman, femme de chambre lingère, réceptionniste, personnel d’accueil)
- Consolidation des compétences de base, et transverses, nécessaires à l’exercice du métier dans le secteur
- La promotion de l’écotourisme et des métiers connexes autour des aires protégées : guide, traducteur, gestionnaire de parc, restaurateurs, construction d’Eco lodge, gérants d’établissements hôteliers, animateur communautaire de parc ou réserve ;
- Le renforcement des compétences des gérants et responsables d’établissements touristiques ;
- La valorisation du patrimoine national dans la promotion de la destination et la formation des métiers qui y sont relatifs : gérant de patrimoines/sites culturels, organisateur événementiel ;
Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,
- La préparation de la disponibilité des compétences pour,
-
- Les grands investissements touristiques : personnel d’exécution des établissements hôteliers, gérant, superviseur, responsable d’activités loisir (sauna, piscine, massage, etc.).
- La couverture des zones et pôles touristiques sur des métiers en tension : personnel d’exécution des établissements hôteliers, gérant, superviseur.
- La promotion des métiers émergents en vue d’accroître la création d’emplois surtout parmi les jeunes et pour faire face à l’évolution du secteur : surveillant de plage, skipper marin, métiers liés au tourisme numérique, conseiller voyage, et animateurs ;
- Les métiers 2.0 du THR (Vente en ligne et marketing en ligne, Informatique bureautique et logiciel spécifique au secteur)
- Les métiers liés au tourisme haut de gamme, (ex : croisiériste)
Publics cibles : Personnel d’exécution en poste dans les établissements hôteliers ou de loisir, dont au moins 50% des femmes / Jeunes en recherche d’emploi et futurs salariés d’entreprises dont au moins 40% de femmes / Gérant d’établissements HR, Petits et moyens entrepreneurs.
Qualifications à développer :
- Apprentissage des fondamentaux et techniques dans les métiers de base (personnel d’exécution) pour les industries de l’hébergement et de la restauration afin de produire des travailleurs qualifiés
- Management et gestion opérationnelle, administrative et management de qualité pour les opérateurs, les responsables et les employeurs dans le secteur de l’entrepreneuriat hôtelier
- Les techniques relatives aux métiers émergents (blue skills, green skills, roots skills)
- La maitrise des langues de communication ; Les aspects comportementaux et développement personnel
- Les techniques et aspects comportementaux des métiers liés aux processus de Validation des Acquis de l’Expérience VAE (formation complémentaire)
Seront considérées les particularités suivantes pour le secteur :
- La saisonnalité du secteur, écotourisme et environnement, santé, droit des enfants, conditions de travail (salaire, etc.), fort taux d’informel, Hygiène (HACCP), marché émetteur (origine) dont langue, gros investissements hôteliers à l’international (normes et standard à l’international), adaptation culturelle, promotion identité et patrimoine.
Type de formation :Des formations courtes axées sur les pratiques, la VAE (formation complémentaire) et les parcours de formation certifiante touchant essentiellement les personnels d’exécution.
II- SECTEUR DEVELOPPEMENT RURAL (DR)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA
Les orientations prioritaires du secteur DR :
Renforcer les qualifications du personnel sur les métiers et compétences suivants :
- Les métiers dans les domaines de la transformation agroalimentaire dont technicien de fabrication des produits alimentaires (filière lait, céréales), conducteur de ligne de fabrication, chargé de production, ouvrier de chaîne, responsable de production d’unités de transformation, responsable froid ;
- Les métiers de l’agriculture dont paysan polyvalent, technicien agricole et responsable de site agricole, gérant des petits établissements de production, mécanicien d’engins, machiniste agricole ;
- Les métiers de l’élevage dont responsable santé animale, fermier et technicien d’élevage, gérant des petits établissements de production ;
- Les métiers de l’environnement dont responsable de projet, animateur communautaire, agent de conservation, responsable de site, agent de propreté urbaine, chargé d’hygiène et de sécurité, responsable RSE ;
- Les métiers de l’artisanat dont vannier, ouvrier de production, artisan d’art et ornementations, gérant des petits établissements de production.
Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,
- Des métiers liés aux filières à forte valeur ajoutée (filière exportation) comme la vanille ou les épices
- Les techniciens en charge de l’automatisation dans les unités de transformation agro-alimentaire
- De manière transverse, des qualifications en matières de normes et certification sur la HSE ou qualité
- Sur la pêche : les métiers de l’industrie de la pêche, l’aquaculture de crevette
Publics cibles : Personnel en poste superviseur et personnel d’exécution de niveau intermédiaire, et ouvriers, cadres ; Auto employeurs issus de petites structures. Des personnes en recherche d’emploi de tous niveaux. Le secteur cible 40% de femmes et de jeunes par projet.
Qualifications à développer :
- Agroalimentaire: Mécanisation agricole, maintenance des engins et machines, machinisme agricole, normes & certification, management et encadrement, techniques de conservation, techniques de transformation industrielle
- Agriculture & élevage: Technique de production, chaine de valeur, commercialisation, développement de projets professionnels structurants, structuration et formation des responsables paysans,
- La pêche : installation et maintenance froid, techniques de pêche, gestion des collectes ;
- Environnement: Education environnementale, impact environnemental, agriculture durable, résilience au changement climatique, Gestion des crises et mobilité humaine (migration), lutte contre les trafics illicites ; techniques d’accompagnement, d’animation communautaire, de développement associatif et de pilotage de projet ;
- Artisanat: incluant l’artisanat d’art et l’artisanat de production comme les techniques de vannerie, de crochet ou coupe et couture, entrepreneuriat et commercialisation ;
- Compétences transverses: les questions de sécurité, d’hygiène et de qualité, l’utilisation des techniques résilientes pour le développement durable, la commercialisation
Type de formation :
Le secteur préconise des formations en situation réelle de travail ou considérant les conditions et environnement professionnel, des formations continues à l’endroit des travailleurs en poste. Sur des parcours en pré-emploi, des formations complémentaires aux pré-acquis sous forme modulaire sont recommandées.
III- SECTEUR TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA
Les orientations prioritaires du secteur TIC :
- Renforcement des qualifications du personnel sur les métiers des télécommunications (Techniciens télécom)
- Le renforcement des compétences managériales des petits et moyens entrepreneurs du secteur, ou le Social Manager
- Les développeurs de sites web, de logiciels et d’applications mobiles, de traitement de données
- La professionnalisation des emplois dans les médias dont les journalistes, techniciens télévisuelles, chargés de la clientèle, et Graphiste Designer
- Le renforcement des capacités managériales des superviseurs, ou cadres.
Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,
- Les métiers dans les domaines de BPO (Business Process Outsourcing), de la relation client, (Télévendeur, Opérateur Centre d’appel)
- La formation pré-emploi des ingénieurs nouvellement en poste
- Compte tenu de l’évolution technologique, le secteur reste ouvert sur d’autres propositions émanant des entreprises porteuses de projets.
Publics cibles : Salariés du secteur de niveau cadre (middle management), ouvrier ; jeunes à recruter dans les métiers porteurs en devenir de niveau technicien et ingénieur. Une proportion importante de femmes parmi les bénéficiaires est encouragée.
Qualifications à développer :
- Les formations techniques complémentaires des emplois en devenir (ingénieur informatique),
- Les techniques en conseils clientèles, langues de communication
- Techniques de rédaction web et journaux,
- Assistance à maîtrise d’ouvrage et Gestion de projet (compétence AGILE), Gestion d’impression 3D,
- Mise en place et gestion de Block Chain, Big data, Data center, Cloud, et Sécurité,
- Domaines de l’E-commerce, E-gouvernance
- Et des formations transverses liées au comportement au travail et à l’attitude professionnelle.
Type de formation :
- Formation professionnelle Continue (FPC) cycle court de 03 à 06 mois
- Formation en situation de travail ou en alternance
- Formation en centre de formation externe à l’entreprise pour les préparations aux métiers (pré-emploi)
IV- SECTEUR BATIMENT TRAVAUX PUBLICS-RESSOURCES STRATEGIQUES (BTP-RS)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA
Les orientations prioritaires du secteur BTP-RS
- Renforcer les qualifications du personnel sur les métiers et compétences suivantes : Les métiers dans les domaines des mines notamment les grands chantiers dont conducteur de gros engins, chargé de la Santé et Hygiène, électricien, technicien de maintenance des machines, technicien d’usine ;
- Les métiers des bâtiments, travaux publics et des transports connexes dont maçon, électricien du bâtiment, couvreur, chef de chantier, et conducteur de travaux.
- Les métiers de l’énergie et de l’hydrocarbure ;
- De manière transverse, les fonctions liées à la qualité et à la sécurité avec une certification au bout (ISO 9001, OHSAS 23001, ou ISO 14001).
Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,
- Les métiers de la construction dont soudeur, conducteur d’engins, technicien de découpe
- Les métiers sociaux dont responsable RSE, chargé de l’environnement, responsable dialogue communautaire
- Les métiers liés aux mutations technologiques comme la veille technologique informative, BBC (basse consommation), efficacité énergétique, BIM (building information modeling), imprimante 3D, matériaux modernes (verre, acier, béton, bois traités, etc.)
- Le renforcement des compétences des petits et moyens entrepreneurs œuvrant dans le secteur. Les PME qui œuvrent pour le compte des grandes entreprises ou qui sont présentes sur des marchés d’importance sont particulièrement sollicitées.
Publics cibles : Salariés des entreprises du secteur / Jeunes en recherche d’emploi dans le secteur de tous niveaux, avec une participation importante des femmes souhaitée (au moins 20%) et 25% de jeunes, Petits et moyens entrepreneurs du secteur. Entreprises sous-traitantes des grands groupes internationaux.
Qualifications à développer :
Les formations touchant les compétences liées au cœur du métier et entrant dans le domaine technique seront valorisées. Le secteur visera aussi à faire monter en qualification les salariés sur les aspects sociaux qui mettent en valeur le projet d’entreprise.
- Hygiène Santé Environnement : maitrise des normes en HSE dans le secteur
- Maintenance de chantier, préventive à la maintenance curative et Maintenance en usine ;
- Opération en usine avec équipements et Soudure (le soudeur peut intervenir en usine ou en chantier),
- Techniques de découpe (thermique, mécanique, métallurgique) ;
- Conduite d’engins (engins de grand chantier, grutier) ;
- Encadrement et management d’entreprise du BTP ;
- Thématiques touchant les métiers des mines et des hydrocarbures (comportemental, technique).
Le secteur aura comme défis particuliers à relever, les thématiques liés à :
- Permis environnemental, adaptation au milieu social (indemnisation des gens impactés par les chantiers), RSE, transfert de compétences vers les communautés, obligation PEFC/FSC
- Qualifications particulières requises par les mutations en cours dans le secteur
Type de formation
- Des formations modulaires courtes ou de moyenne durée
- Des formations certifiantes pour les parcours relatifs à la règlementation liée au secteur (sécurité, qualité, etc.)
- Des parcours en alternance dans des centres de formation résidentiel et en entreprise
V- SECTEUR TEXTILE, HABILLEMENT ET ACCESSOIRE (THA)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA
Les orientations prioritaires du secteur THA
- Renforcer les qualifications du personnel sur les métiers et compétences suivantes : Pour la partie Filature et tissage : les métiers sur la matière (ex : activités de teinture et de broderie) et les métiers sur la machine (Maintenance préventive et curative)
- Pour la partie confection (chaîne, trame et bonneterie) : les métiers liés aux opérations de montage/assemblage d’articles à base d’étoffes sur une chaîne de production, au moyen de diverses machines à coudre programmables ou non
- Pour la partie artisanat : les métiers de l’artisanat d’art tel que la vannerie ou le crochet, dans la fabrication d’accessoires à l’habillement, et dans l’artisanat de production liés à la fabrication de produits d’origine végétale et animale
Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,
- Des maintenanciers des machines industrielles pour l’industrie
- Le métier de Patronnier pour le textile
- Des métiers relatifs à la mutation technologique dont l’automatisation industrielle
- Chargés de HSEQ (Exigences des clients en matière de conditions de travail) ;
- Le métier de «piquage», et la formation continue sur la couture ;
Compte tenu de la nécessité d’adaptation technologique, les entreprises peuvent exclusivement utiliser leur « droit de tirage combiné » dans la soumission de l’appel à projet si leurs besoins spécifiques ne sont pas cadrés dans les priorisations du déficit de qualification sectorielle.
Publics cibles : Les salariés des PME sous-traitantes formelles des industries textiles ou de confection, les salariés notamment de niveau agent et responsable, les jeunes et femmes en recherche active d’emploi dans le secteur ; et sur la partie artisanat, les PME/PMI du secteur de l’artisanat d’art et de production.
Qualifications à développer :
Pour l’année 2019, les orientations prioritaires du THA mettra essentiellement l’accent sur le cœur de métier technique concernant les trois domaines suscités dont :
- la formation technique sur les métiers de production (machinisme en usine, boutonnier, …), la formation technique sur les métiers de base de l’industrie textile, maintenance préventive et maintenance industrielle ;
- la formation technique sur les métiers relatifs à l’artisanat d’art et de production,
- le Management qualité, Middle management (management et opérationnel), management «tronc commun», Compétences soft (Gestion d’équipe, Planification, …),
- de manière transverse, le secteur requiert le relèvement des qualifications sur les conditions de travail (HSEQ), les opérations de finition (conditionnement), la coordination d’une équipe et le comportement en milieu de travail. L’aspect communicationnel et relationnel est ici aussi mis en avant (langue).
Type de formation :
- Formation professionnelle Continue (FPC) à cycle court qui peut aller de quelques jours à 03 mois
- Formation en situation de travail ou en alternance (salariés et pré-emploi
- Formation en centre de formation externe à l’entreprise pour les préparations aux métiers (pré-emploi), sur ce dernier parcours des formations certifiantes portant sur des métiers référenciés sont recommandées
VI- SECTEUR MULTISECTORIEL (SECTEUR 6)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 738 000 000 MGA
Les orientations prioritaires du secteur multisectoriel
Le secteur 06 ou multisectoriel comprend à peu près toutes les entreprises qui ne sont pas inscrites dans les 05 secteurs prioritaires tirés de la politique générale de l’Etat et détaillés plus haut, mais qui contribuent de manière significative à la vie socio-économique du pays. Le secteur est composé de 04 sous-secteurs avec une répartition des montants du Fonds additionnels comme suit :
- Services financiers (Finances, banques, assurances, et mobile Banking) : 164 000 000 MGA
- Education, enseignement, formation, Sport, culture et santé (hôpitaux, laboratoire, etc.) : 164 000 000 MGA
- Transport (en commun, marchandise) et concessionnaire automobile : 164 000 000 MGA
- Autres (Professions libérales, commerce et distribution, etc.) : 246 000 000 MGA
L’essentiel des formations à financer portera sur les domaines techniques des métiers qui feront monter en compétence les salariés et améliorera la productivité des entreprises.
Pour l’année 2019, le secteur 06 reste très ouvert mais dispose des orientations prioritaires ci-après :
- En termes de métiers ciblés en déficits de qualifications à combler en priorité,
- Services financiers : les métiers en tension dans les banques et assurances comme le gestionnaire client, l’analyste de crédit et financier, le chargé de mobile Banking ;
- Transport : la professionnalisation des métiers dans les domaines du transport aérien, terrestre, maritime, fluviale et ferroviaire, les fonctions de logistique ; Il y-a lieu de toucher aussi les métiers dans les concessionnaires automobiles ;
- Education, enseignement, formation, sport, santé et culture : la formation des enseignants, les métiers de l’audiovisuel, le personnel médical des établissements de santé ;
- Autres : les petites structures de commerce et de distribution et les professions libérales relevant des services ou de production des biens intervenant sur le marché national ;
- En termes de développement des emplois en devenir,
- Education, enseignement, formation, sport, santé et culture : les métiers du cinéma, (formation des acteurs et techniciens), les fonctions des médias, les ingénieurs de formation, les métiers de spécialisation dans le domaine de la santé ;
- Services financiers : les métiers liés à l’économie numérique.
Du fait de l’envergure des sous-secteurs, le CSP a privilégié l’ouverture en autorisant les entreprises à se regrouper et présenter des besoins communs non spécifiés dans les priorités du secteur qui seront financés exclusivement sur leurs cotisations.
Publics : Les salariés ou futurs salariés des entreprises des sous-secteurs, les jeunes et femmes en recherche active d’emploi dans le secteur ; les petites structures dont PME qui exercent dans le secteur.
Qualifications à développer : tous les aspects techniques des métiers liés aux orientations prioritaires. On citera comme exemple quelques domaines dont,
- Transport : conduite des engins et règlementations liées au transport maritime, routier, fluviale et aérien, organisation et management, langue étrangère écrite et parlé, les contenus relatifs à la sécurité (routière, de navigation, etc.), administration, civisme (transversal), aptitude professionnelle, formation des formateurs.
- Education, Sport, santé et culture : les métiers du cinéma, (formation des acteurs et techniciens), encadrement des jeunes et formation technique (coachs), formation des enseignants notamment par rapport à l’approche par compétence.
- Services financiers : les formations axées sur les opérations de banque comprenant la réception de fonds du public, les opérations de crédit, ainsi que les services bancaires de paiement. Sur les assurances, on retrouve le conseil commercial, les compétences en gestion de clientèle, le télé conseil.
- Autres (Professions libérales, commerce et distribution, etc.) : technique de vente et négociation, techniques de production pour les petites unités de transformation.
Il est important de noter que pour le secteur 06, les priorités citées sont avant tout des pistes de réflexion à approfondir pour les groupes d’entreprises qui répondront à l’appel à projets.
Type de formation : Sont encouragés les formations de courte durée et qualifiantes, se référant à la réalité du métier que ce soit dans des centres ou conduit dans l’environnement professionnel de travail.
VII- SECTEUR ÉQUITÉ
Montant de l’enveloppe pour le secteur : 492 000 000 MGA avec un montant maximum de 40 000 000 MGA le projet
Les orientations prioritaires du secteur EQUITE
Pour l’année 2019, les projets financés dans le cadre du secteur équité consisteront à :
- Appuyer et former les artisans, producteurs agricoles ou entrepreneurs qui professionnalisent, dans le cadre de l’apprentissage traditionnel, un très grand nombre de jeunes malgaches ;
- Former les micro- et petits entrepreneurs à une meilleure gestion de leurs entreprises et/ou de leurs activités professionnelles ;
- Former des jeunes en situation d’apprentissage traditionnel à des qualifications requises par le marché du travail et, si possible, faire évoluer cet apprentissage traditionnel vers une meilleure acquisition des compétences professionnelles.
Publics cibles : Les exploitants individuels, micro/très petits et petits entrepreneurs mais aussi les employés des micros, petites et moyennes entreprises pourront bénéficier à la fois de formations transversales, techniques et surtout, selon les cas, de la formation pour Maitres d’apprentissage ; les jeunes en situation d’apprentissage. La répartition des bénéficiaires tiendra compte de l’aspect genre et des jeunes avec 50% au moins de femmes et 40% de jeunes de 23 à 35 ans.
Type de structures éligibles : Le projet est porté soit par une organisation professionnelle d’artisans, soit une entreprise en lien avec un réseau d’acteurs informels, soit une organisation professionnelle agricole, soit une organisation territoriale ou toute autre organisation engagée dans le renforcement des capacités des micros, petites et très petites entreprises, des maîtres d’apprentissage et dans la professionnalisation des jeunes en situation d’emploi précaire, la conception et la mise en œuvre d’actions de formations.
Type de formation : il est recommandé des formations en centres de formation résidentiels ou en milieu d’apprentissage ; des formations en alternance avec une forte proportion de pratiques professionnelles. Pour les dirigeants des microentreprises, des formations basées sur les vécus professionnels, favorisant les échanges avec les opérateurs économiques plus avancés dans leurs domaines et avec une forte dominante de pratiques. En termes de méthodologies, il est conseillé d’adopter une démarche expérientielle dans le processus d’apprentissage et de formation des micro-opérateurs.
NB : Le promoteur de chaque projet devra demander le dossier d’appel à projet complet et détaillé à l’adresse électronique suivante : projetsdeformation@fmfp.mg ou le télécharger sur ce site en cliquant sur le nom du secteur dans cette annonce.
Les offres doivent être adressées : à Monsieur le Directeur Général du FMFP, au plus tard le 24 janvier 2020.
Les dossiers électroniques (sous format pdf) peuvent être envoyés par e-mail à : ap2@fmfp.mg avec mention dans l’objet « soumission définitive » et les dossiers physiques accompagnés de la version électronique (CD ou clé USB) peuvent être envoyés (déposés) à l’adresse suivante durant les heures de bureau (8 heures à 17 heures) : Fonds Malgache de Formation Professionnelle (FMFP), Tour Zital, 4ème étage, Route des hydrocarbures Ankorondrano, Antananarivo 101. Pour les promoteurs des régions n’ayant pas accès au courrier électronique, le cachet de la poste fera foi pour les dossiers envoyés physiquement.
✆ +261 20 22 538 86/ +261 34 41 592 77/ +261 34 41 593 26