Les appels à projet

 

     
 
 

APPEL A PROJETS 2019 
FONDS MALGACHE DE FORMATION PROFESSIONNELLE (FMFP)
TAHIRY FAMATSIAM-BOLA MALAGASY HO FAMPIOFANANA NY MPIASA


Date de lancement : 14 décembre 2019      
Date limite de présentation des projets : 24 janvier 2020
Publication des résultats de l’appel : mars 2020


Orientations prioritaires pour les projets sectoriels et de type équité

Le FMFP, avec l’appui de l’AFD, lance un 2ème appel à projets pour l’année 2019 sur les projets interentreprises sectoriel et de type équité. Cet appel concernera les 6 secteurs couverts par le FMFP détaillés plus bas ainsi que le secteur équité qui cible des acteurs économiques informels. Des mesures incitatives, matérialisées par un effet levier, ont été particulièrement formulées à l’endroit des PME pour le renforcement de leurs salariés.

Une enveloppe de 2 050 000 000 MGA de fonds additionnels (FA) aux cotisations et de financement total des projets équité, sera répartie sur les projets sélectionnés à l’issue de l’appel suivant les montants alloués à chaque secteur et les conditionnalités y afférentes citées plus bas.

Les objectifs de l’appel sont de :

  1. Répondre aux objectifs inscrits dans les orientations stratégiques sectorielles
  2. Développer la culture de la formation professionnelle auprès des entreprises
  3. Pour les projets de type équité, développer les compétences et l’employabilité des jeunes, des micro-entrepreneurs du secteur informel et des populations vulnérables en vue de leur permettre d’accéder à des emplois décents.

Conditions générales pour le projet de type interentreprises sectoriel

  • Le projet sera financé par les cotisations des entreprises associées et abondé par des fonds additionnels de l’Agence française de Développement
  • Une entreprise peut bénéficier une seule fois de fonds additionnels pour le financement de son projet
  • Un effet de levier est appliqué selon les règles ci-dessous :
    • Une structure < 10 salariés (effet levier = 100 fois la contribution de l’entreprise)
    • Une structure 10-50 salariés (effet levier = 20 fois la contribution de l’entreprise)
    • Une structure 51-100 salariés (effet levier = 10 fois la contribution de l’entreprise)
    • Une structure de plus de 100 salariés (effet levier = 7 fois la contribution de l’entreprise)
    • S’il y a une association de structures de différentes tailles, on considèrera la taille de la plus grande entreprise pour l’effet levier
  • Le calcul du montant à attribuer se fera sur la base de :
    • De l’effet levier (taille de l’entreprise)
    • Du nombre de partenaires associés
    • De la cotisation FMFP consentie par les entreprises
    • Des critères de qualité et de correspondance avec les orientations stratégiques du secteur. Il faut obtenir au moins 80% des points technique, stratégique et social pour prétendre au montant maximum de l’effet levier
  • Il est consenti un montant maximum de 25 000 000 MGA de fonds additionnels par projet
  • Un projet interentreprises sectoriel comprendra au minimum 03 entreprises cotisantes au FMFP issues d’un même secteur, et engageant une partie ou l’ensemble de leur droit de tirage
  • Les partenaires s’associent pour présenter un projet reflétant leurs besoins communs en formation
  • Le projet cible des activités de Formation Professionnelle Continue ou de type Pré-Emploi
  • Un groupement professionnel peut soumettre plusieurs fois dans la mesure où les formations ne bénéficient pas aux mêmes entreprises

Les entreprises associées dans le même secteur peuvent présenter un projet utilisant uniquement leurs droits de tirage sur la base de leurs besoins.

I – SECTEUR TOURISME/HOTELLERIE ET RESTAURATION (THR)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA


Les orientations prioritaires du secteur THR :

Des besoins à combler en priorité pour les métiers avec des personnels en déficit de qualification,

  • La montée en gamme des services des établissements de l’Hôtellerie et la Restauration,
    • (Re)Qualification du personnel d’exécution des établissements hôteliers et de restauration (métiers de base dont commis de cuisine, commis de salle, serveur barman, femme de chambre lingère, réceptionniste, personnel d’accueil)
    • Consolidation des compétences de base, et transverses, nécessaires à l’exercice du métier dans le secteur
  • La promotion de l’écotourisme et des métiers connexes autour des aires protégées : guide, traducteur, gestionnaire de parc, restaurateurs, construction d’Eco lodge, gérants d’établissements hôteliers, animateur communautaire de parc ou réserve ;
  • Le renforcement des compétences des gérants et responsables d’établissements touristiques ;
  • La valorisation du patrimoine national dans la promotion de la destination et la formation des métiers qui y sont relatifs : gérant de patrimoines/sites culturels, organisateur événementiel ;

Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,

  • La préparation de la disponibilité des compétences pour,
    • Les grands investissements touristiques : personnel d’exécution des établissements hôteliers, gérant, superviseur, responsable d’activités loisir (sauna, piscine, massage, etc.).
    • La couverture des zones et pôles touristiques sur des métiers en tension : personnel d’exécution des établissements hôteliers, gérant, superviseur.
  • La promotion des métiers émergents en vue d’accroître la création d’emplois surtout parmi les jeunes et pour faire face à l’évolution du secteur : surveillant de plage, skipper marin, métiers liés au tourisme numérique, conseiller voyage, et animateurs ;
  • Les métiers 2.0 du THR (Vente en ligne et marketing en ligne, Informatique bureautique et logiciel spécifique au secteur)
  • Les métiers liés au tourisme haut de gamme, (ex : croisiériste)

Publics cibles : Personnel d’exécution en poste dans les établissements hôteliers ou de loisir, dont au moins 50% des femmes / Jeunes en recherche d’emploi et futurs salariés d’entreprises dont au moins 40% de femmes / Gérant d’établissements HR, Petits et moyens entrepreneurs.

Qualifications à développer :

  • Apprentissage des fondamentaux et techniques dans les métiers de base (personnel d’exécution) pour les industries de l’hébergement et de la restauration afin de produire des travailleurs qualifiés
  • Management et gestion opérationnelle, administrative et management de qualité pour les opérateurs, les responsables et les employeurs dans le secteur de l’entrepreneuriat hôtelier
  • Les techniques relatives aux métiers émergents (blue skills, green skills, roots skills)
  • La maitrise des langues de communication ; Les aspects comportementaux et développement personnel
  • Les techniques et aspects comportementaux des métiers liés aux processus de Validation des Acquis de l’Expérience VAE (formation complémentaire)

Seront considérées les particularités suivantes pour le secteur :

  • La saisonnalité du secteur, écotourisme et environnement, santé, droit des enfants, conditions de travail (salaire, etc.), fort taux d’informel, Hygiène (HACCP), marché émetteur (origine) dont langue, gros investissements hôteliers à l’international (normes et standard à l’international), adaptation culturelle, promotion identité et patrimoine.

Type de formation :Des formations courtes axées sur les pratiques, la VAE (formation complémentaire) et les parcours de formation certifiante touchant essentiellement les personnels d’exécution.

II- SECTEUR DEVELOPPEMENT RURAL (DR)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA


Les orientations prioritaires du secteur DR :

Renforcer les qualifications du personnel sur les métiers et compétences suivants :

  • Les métiers dans les domaines de la transformation agroalimentaire dont technicien de fabrication des produits alimentaires (filière lait, céréales), conducteur de ligne de fabrication, chargé de production, ouvrier de chaîne, responsable de production d’unités de transformation, responsable froid ;
  • Les métiers de l’agriculture dont paysan polyvalent, technicien agricole et responsable de site agricole, gérant des petits établissements de production, mécanicien d’engins, machiniste agricole ;
  • Les métiers de l’élevage dont responsable santé animale, fermier et technicien d’élevage, gérant des petits établissements de production ;  
  • Les métiers de l’environnement dont responsable de projet, animateur communautaire, agent de conservation, responsable de site, agent de propreté urbaine, chargé d’hygiène et de sécurité, responsable RSE ;
  • Les métiers de l’artisanat dont vannier, ouvrier de production, artisan d’art et ornementations, gérant des petits établissements de production.

Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,

  • Des métiers liés aux filières à forte valeur ajoutée (filière exportation) comme la vanille ou les épices
  • Les techniciens en charge de l’automatisation dans les unités de transformation agro-alimentaire
  • De manière transverse, des qualifications en matières de normes et certification sur la HSE ou qualité
  • Sur la pêche : les métiers de l’industrie de la pêche, l’aquaculture de crevette  

Publics cibles : Personnel en poste superviseur et personnel d’exécution de niveau intermédiaire, et ouvriers, cadres ; Auto employeurs issus de petites structures. Des personnes en recherche d’emploi de tous niveaux. Le secteur cible 40% de femmes et de jeunes par projet.

Qualifications à développer :

  • Agroalimentaire: Mécanisation agricole, maintenance des engins et machines, machinisme agricole, normes & certification, management et encadrement, techniques de conservation, techniques de transformation industrielle
  • Agriculture & élevage: Technique de production, chaine de valeur, commercialisation, développement de projets professionnels structurants, structuration et formation des responsables paysans,
  • La pêche : installation et maintenance froid, techniques de pêche, gestion des collectes ;
  • Environnement: Education environnementale, impact environnemental, agriculture durable, résilience au changement climatique, Gestion des crises et mobilité humaine (migration), lutte contre les trafics illicites ; techniques d’accompagnement, d’animation communautaire, de développement associatif et de pilotage de projet ;
  • Artisanat: incluant l’artisanat d’art et l’artisanat de production comme les techniques de vannerie, de crochet ou coupe et couture, entrepreneuriat et commercialisation ;
  • Compétences transverses: les questions de sécurité, d’hygiène et de qualité, l’utilisation des techniques résilientes pour le développement durable, la commercialisation    

Type de formation :

Le secteur préconise des formations en situation réelle de travail ou considérant les conditions et environnement professionnel, des formations continues à l’endroit des travailleurs en poste. Sur des parcours en pré-emploi, des formations complémentaires aux pré-acquis sous forme modulaire sont recommandées.

III- SECTEUR TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC)
Montant des Fonds additionnels pour le secteur : 164 000 000 MGA


Les orientations prioritaires du secteur TIC :

  • Renforcement des qualifications du personnel sur les métiers des télécommunications (Techniciens télécom)
  • Le renforcement des compétences managériales des petits et moyens entrepreneurs du secteur, ou le Social Manager
  • Les développeurs de sites web, de logiciels et d’applications mobiles, de traitement de données
  • La professionnalisation des emplois dans les médias dont les journalistes, techniciens télévisuelles, chargés de la clientèle, et Graphiste Designer
  • Le renforcement des capacités managériales des superviseurs, ou cadres.

Des métiers en pleine émergence ou des métiers demandés sur le marché du travail,

  • Les métiers dans les domaines de BPO (Business Process Outsourcing), de la relation client, (Télévendeur, Opérateur Centre d’appel)
  • La formation pré-emploi des ingénieurs nouvellement en poste
  • Compte tenu de l’évolution technologique, le secteur reste ouvert sur d’autres propositions émanant des entreprises porteuses de projets.

Publics cibles : Salariés du secteur de niveau cadre (middle management), ouvrier ; jeunes à recruter dans les métiers porteurs en devenir de niveau technicien et ingénieur.  Une proportion importante de femmes parmi les bénéficiaires est encouragée.

Qualifications à développer :

  • Les formations techniques complémentaires des emplois en devenir (ingénieur informatique),
  • Les techniques en conseils clientèles, langues de communication
  • Techniques de rédaction web et journaux,
  • Assistance à maîtrise d’ouvrage et Gestion de projet (compétence AGILE), Gestion d’impression 3D,
  • Mise en place et gestion de Block Chain, Big data, Data center, Cloud, et Sécurité,
  • Domaines de l’E-commerce, E-gouvernance
  • Et des formations transverses liées au comportement au travail et à l’attitude professionnelle.

Type de formation :

  • Formation professionnelle Continue (FPC) cycle court de 03 à 06 mois
  • Formation en situation de travail ou en alternance
  • Formation en centre de formation externe à l’entreprise pour les préparations aux métiers (pré-emploi)